POUR UN SENEGAL PROPRE
Après l’appel solennel de chef de l’Etat, le peuple doit réagir
Voilà qu’on s’achemine vers la fin de janvier 2020. Il y’a en effet déjà un peu plus de vingt jours depuis l’appel solennel du Chef de l’Etat le président Macky Sall pour un Sénégal propre. Et, pour être conséquent avec lui-même le président a pris l’initiative après son appel, de diriger l’action dans son quartier résidentiel Mermoz. Et ce devant être une leçon apprise et mémorisée par tous les sénégalais. On pourrait peut être se poser la question de savoir pourquoi cet appel, quel est l’objectif visé. Ou a-t-il simplement ce constat amer du débordement alarmant des ordures et eaux usées dans les rues de Dakar, comme des autres capitales régionales ?
Nous avons appris ou (avons) entendu dire très tôt « un esprit sain dans un corps sain ». Le président de la République veut-il instituer « un peuple joyeux dans un environnement propre » ?
Dans tous les cas nous pouvons dire que c’est encore là une belle initiative qui ne favorise ni une classe politique ni une catégorie sociale donnée. Il est de l’intérêt de tous les sénégalais. Un cadre de vie propre, un environnement sain, il n’y a rien de plus essentiel dans la vie d’une nation.
Aujourd’hui on a tendance à imputer à notre alimentation tous les maux dont nous souffrons. Il y’a certes là une part de vérité en ce sens que la consommation abusive des épices sont en général source de beaucoup de malaises. Mais la prolifération des tas d’ordures souvent mêlées aux eaux usées en est une autre cause. En effet, la dite composition de ces ordures dégagent une odeur nauséabonde, du fait du temps long qu’on les laisse sur place, que nous respirons quotidiennement nous étouffe et nous donne des maux de tête. Il s’ajoute à cela que ce mélange d’immondices séchées se mêle au sable, se transforme en poussière et pollue l’air que nous continuons à respirer.
Nous pensons que l’appel du Président est venu à son heure. Et avant de se poser des questions sur comment réussir ce pari il faut que nous soyons tous conscients du danger que nous avons choisi d’entretenir en notre sein. Nous habitons les mêmes quartiers, les mêmes cités, les mêmes villages, nous passons dans les mêmes rues, nous respirons le même air pollué de notre environnement.
Il est temps que les mentalités évoluent. Il est aussi temps que chaque sénégalais se sente concerné. Il est encore de trouver une solution durable aux problèmes des ordures, non seulement pour notre santé mais pour d’autres opportunités.
Peut être le président, en initiant ce « cleaning days »……….ces opportunités. La propreté est un élément de la vie et est ……………………de foi selon le prophète Mouhammed (PSL) qui, dans un hadith, dit « ……..masafatu minal imâni » ce qui veut dire la propreté fait partie de la croyance en Dieu.
Cette constance fait que le Président Macky ne peut pas occulter ce problème de la propreté, comme du reste son prédécesseur en l’occurrence Maître Abdoulaye Wade n’en pouvait pas.
Rappelons qu’en 2017, l’APRODAK (Agence de propreté de Dakar) s’était transformée pour devenir APROSEN (Agence Pour le Propreté du Sénégal). Cette agence, si elle avait fonctionné normalement allait résoudre le lancinant problème des ordures et en plus de cela, elle serait du même coup un moyen de création d’emploi.
Pour rendre une région propre, en effet, quelle qu’elle soit, ou même une ville, on est obligé de faire appel à une main d’œuvre. Et qui sait le nombre d’emploi qui seraient créés avec cette agence pour la propreté du Sénégal (APROSEN).
Nous osons croire aussi que cet appel du président Macky, s’il est entendu par l’ensemble des sénégalais pourrait être source de développement.
En effet, rendre le Sénégal propre pour mieux son image permettrait d’attirer davantage les étrangers (hommage au peuple revanchard qui a relevé le défi) et de développer le secteur du tourisme qui est aussi synonyme de création d’emplois.
Pour conclure, retenons que cet du chef de l’état le président Macky Sall est ne initiative qu’il faut encourager et soutenir car il y va de l’intérêt de tous. Et c’est l’occasion de convaincre de notre amour du Sénégal et de notre solidarité.
L’Etat gagnerait en faisant de cette initiative une initiative apolitique et en impliquant toutes les organisations qu’elles soient religieuses, sportives, culturelles, professionnelles, économiques etc…
Je pense surtout au Dahira, aux associations sportives et culturelles, aux GIE, aux groupements de femmes etc.
Il s’agit certes d’une question d’éducation d’où la nécessité d’impliquer les chefs d’établissements publics et privés et les personnels d’encadrement et enseignants.
Ben Cheikh Tidiane
