Par EL Hadji Abdoulaye FAM
Tu as semé le vent du disciple et Tu as récolté la tempête de khalifatAlors Tu entras dans les grâces divines de l’effusion de la Fayda Tu T’es excellé pour trouver le chemin qui mène aux grâces divines, En auscultant avec précision les ondes qui y émanent. O mon Dieu aidez-moi à pouvoir exprimer les qualités qu’il incarneCar je me dis comment pourrai-je magnifier ce magnifique être A la dimension si exceptionnelle et qui nous est cher ?Comment je peux arriver à le décrire dignement comme il mériteMagnifique en sainteté et totalement adorable, une beauté parfaiteEt maitre, Tu y es arrivé avec la plus prestigieuse des mentionsOctroyé par le digne pédagogue Cheikh Aliou Cissé dans sa missionSous le vent de ces tempêtes de lumières de MédineEmanant du mausolée, caché dans les sphères divinesO protecteur des âmes qui n’ont de plaisir qu’a T’écouter O divin émissaire de Baye en Mauritanie, l’incarnation de la continuité,Et Tu as redonné à toutes les Etoiles leur place au premier rangO Cheikh Dame, Tu es vraiment unique sur tous les plansÀ la recherche du Transcendant, Tu as su dialoguer avec Ton âme Tu as remis à tous les fils de Baye leur insigne de chevalier suprêmeTu émanes, maitre Toi fonctionnaire de la Fayda de l’inconnuDes galaxies lointaines ou implosent des mondes inconnusLà où les âmes Te sont reconnaissante pour l’éternitéTu es un mystique immunisé, à travers la lumière qui suinte de Ton cœur, Qui connait les paramètres de la création des cieux et de la terre.Tu es notre joie, notre paix intérieure et extérieure jusqu’au boutAinsi resplendissant de lumière de Ta gloire, je Te sublime en toutToi l’être glorieux, le splendide, l’hyper admirable, l’irréprochableCompatissant, juste et fidèle à ses principes, infiniment charitableTu es la grandeur du sublime être au regard parsemé de sagesseSymbole de ce qu’il y’a de plus pur en cette époque de grâcesO Ya Asta Daour, Première femme de Cheikh Ibrahim NiassMédine a accueilli Ton fils, l’une des plus noble des naissances, L’élève de son père et du maitre des élus Baye amadou ThiamCelui qui écoute, capte et apprend partout dans les voies célestesTu es d’une maturité débordante d’énergie qui nous pousse au savoir utileDe l’Europe en Allemagne des âmes se sont relevées de leur sommeilL’être au style simple à la sainteté rare et à la connaissance gigantesque, A la majesté notoire à la luminosité exceptionnelle et charismatiqueTu es celui qui est agréable à attendre, l’homme qui passe par les maillesCelui dont la beauté de l’âme éclot constamment sur sa physionomieEt combien, Ta beauté intérieure ne cesse de vivifier Tes grâces réuniesToi Ahmed à la parole lumineuse qui transforme notre animalité en saintetéAvec Cheikh Ibrahim, Tu as noué un pacte inviolable d’immortalitéQui baigne constamment dans les profondeurs des vertus de BayeTu as d’ailleurs cette élégance royale dans le sang de Ton père et Ya AstaDans Tes actions, dans Ta démarche, dans Ta pensée encrée en BarhamaDans Ton port vestimentaire, dans Ta fidélité indéfectible à Cheikhoul Awliya,Dans Ta dévotion, le dogme affiné et dans Ton silence contemplatif, Ta maladie au khilafat est un prétexte pour garder le silenceToi, l’homme qui a bouclé l’héritage de Cheikh Ibrahima NiassJe marche vers Toi avec tous les risques et d’ailleurs j’ai peurDe dévoiler ce qui est caché et d’être affronté à des malheursTu es le Khalif qui a inauguré la grande mosquée de la grande cité, Qui a été à l’origine de l’extension de Médine, O Toi grand illuminéTu es cette pluie bienfaitrice qui s’est arrosée au MarocPar Ta grâce, Tu y as apporté richesse et abondance sans aller au chocMission accomplie avec des pieds engloutis dans la droiture et la hardiesseTu Te prépares à l’envol avec Tes ailes de fée vers un ciel altruisteVient le dernier son de cloche, pieds sur le chemin funesteEn Ton honneur, le cortège fut grandiose pour Toi hôte de marqueAprès-midi passé de quelques minutes, les cieux sont en alerteOrdonnés prêt à T’accueillir, Tu Te prépares vers un voyage heureuxLes vannes des merveilles ouvertes et Tu partis vers Ton unique DieuTu quittes d’un regard docteur Amine de la clinique royale après huit moisEn mille neuf cent trente avec un adieu triomphal sans émoiPour un aller céleste, pressant et fatidique, abandon du corps dans la foiEt Trois avions pour Tes funérailles déployées par le Grand RoiVoilà Ton retour à la source universelle, une clarté inédite qu’on Te doisA la blancheur infinie, Tu reposas prêt de l’immense grâce de l’imamatEt toute la Ummah était triste tel un ciel neigeux, écroulé dans un néantTon ainé Cheikh Sidy Habib et ses frères sont des ruisseaux de sagesse, Des fils prodiges qui poussent la mission. Merci à Serigne Aliou Cissé Niass…EL HADJI ABDOULAYE FAM MA PLUME, UNE LUMIERE