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Editeur20 mars 2021 6:35 Actualités Africa Diplomacy Home 0014
La Fondation Mohammed VI des savants africains étudie à Nouakchott le projet «La Charte des savants africains»
Aujourd’hui, samedi, dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, les travaux de la réunion du comité scientifique de la Fondation Mohammed VI des savants africains ont commencé, consacrée à l’étude du projet «Charte des scientifiques africains», avec la participation de chercheurs et d’experts qui sont des membres de la Fondation de plusieurs pays africains, en plus d’une délégation d’universitaires marocains.
Cette rencontre, organisée sur deux jours, s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations émises par le Conseil suprême de la Fondation Mohammed VI pour les savants africains lors de sa session ordinaire tenue à Fès les 17 et 18 décembre 2019, au cours de laquelle la préparation d’un document de référence a été approuvée en tant que «charte des universitaires africains» affiliée au cadre de la Fondation.
La charte est basée sur cinq axes qui se complètent, à savoir «la science et les savants dans le contexte africain», «la préservation des grandes constantes religieuses africaines», «les valeurs islamiques et la protection de la communauté religieuse», «la protection de la sécurité spirituelle en Afrique» et «Afrique: perspectives et aspirations». «Son pilier est la consolidation d’une croyance, d’une doctrine et d’un comportement religieux communs au niveau du continent africain, afin de protéger la sécurité spirituelle de ses peuples.
La réunion de Nouakchott, la première du genre convoquée par la Fondation Mohammed VI pour les savants africains hors du Maroc, a pour objectif de discuter et d’étudier le projet de charte, afin de faire mûrir ses interlocuteurs et discussions avec des recherches sérieuses et des discussions approfondies, afin d’apporter le faire de la meilleure et de la meilleure façon.
Le Secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des savants africains, M. Sidi Mohamed Rifki, a déclaré dans un discours lors de la séance d’ouverture que «les conditions pour le téléchargement pratique du contenu de la Charte des savants africains au sein des sociétés africaines de religions multiples, normes et langages, exigent des savants qu’ils donnent vie aux valeurs humaines et aux règles fondamentales d’un solide système éthique inné. Et l’intégration, que l’instinct humain africain a appris des valeurs, principes, coutumes, éthiques et particularités, qui expriment la civilisation et les valeurs communes que l’homme africain produit dans son effort pour améliorer ses capacités comportementales et ses orientations intellectuelles vers le meilleur au sein de sa société ou du groupe dans lequel il vit.
Il a souligné que «la personnalité africaine à laquelle la Charte des savants africains s’adressera est à l’origine une figure ancienne, de valeur et religieuse, avec un héritage et un modèle complets à travers lesquels elle voit l’univers, la vie et la société», soulignant que la protection de l’Afrique la personnalité est en fait une protection de la religion et de la force morale, spirituelle et psychologique, et que «personne ne l’est». Le plus capable et le plus digne des savants de travailler pour protéger cette personnalité.
Il a également affirmé que << la Fondation Mohammed VI des savants africains restera, sous le patronage suprême et la direction éclairée du Commandeur des Fidèles, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, fidèle à ses principes et objectifs afin de protéger la religion islamique et la nobles valeurs humaines dans sa dimension africaine. «
De son côté, le chef de l’antenne de la Fondation Mohammed VI pour les chercheurs africains en Mauritanie, Mohamed Mokhtar Ould Abah, a qualifié le projet de charte de projet pionnier, préparé par une institution sous les auspices de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
M. Ould Abah, qui est également président de l’Université moderne de Chinguetti, a salué les efforts déployés par la Fondation, soulignant que le projet de charte des chercheurs africains est l’un des documents les plus importants de la Fondation, car il ressemble à une constitution qui comprend le principes de ses savants.
Il a ajouté que le projet de charte avait été préparé par des universitaires et experts africains, notant qu’un comité spécialisé en avait déjà discuté et qu’il avait été décidé de le soumettre à un comité élargi compte tenu de l’importance primordiale qu’il revêt.
De son côté, le chef du comité scientifique chargé de préparer le projet de charte, Abu Bakr Dokori, chef de l’antenne de la Fondation au Burkina Faso, a déclaré que le but de l’élaboration de la charte était de mettre en évidence la vérité de la vraie religion islamique.
Il a souligné qu’il y a un besoin urgent d’un tel document, en particulier dans ces circonstances où les musulmans sont exposés à divers types d’injustice et d’injustice, et à une falsification de sa vérité tolérante.
Il a ajouté que les juristes et les universitaires sont les plus capables de faire face à ces pratiques, décrivant le projet de Charte des savants africains comme un projet très important, ce qui oblige à lui donner le temps et les efforts qu’il mérite.
Il convient de noter que la réunion fonctionne, au cours de laquelle des chercheurs de Tanzanie, du Soudan, du Sénégal, du Mali, du Tchad, du Nigéria, du Burkina Faso et de Mauritanie, en plus du Maroc, participent à cinq ateliers scientifiques traitant des thèmes de la Charte.
(Adapté de M.A.)
