Comme tous les ans depuis 1948, le peuple Palestinien célèbre la journée Internationale du Prisonnier le 17 avril de chaque année, comme un évènement qui annoncerait la liberté de tout un peuple, pour soutenir les droits légitimes des prisonniers à la liberté, et pour arrêter la torture physique et psychologique ou de maltraitances de la part des forces d’occupation israélienne contre prisonniers et cela avec le soutien du système juridique et pénitentiaire israélien, et les privant de leurs droits légitimes minimaux, ce qui constitue une violation grave des droits de l’homme.
Selon les statistiques de la Fondation des prisonniers palestiniens de 2021, que 4 500 détenus Palestiniens croupissent actuellement dans les prisons d’Israël dans 23 prisons et centre d’enquête, parmi eux 140 enfants moins de 18 ans, 41 femmes, 440 détenus administratifs, 550 cas de prisonniers souffrent de maladies contractées pour la plupart en prison, et avec la propagation du virus Corona le nombre de prisonniers qui en ont été contaminés a atteint 368 prisonniers.
Les prisonniers ayant été emprisonnées plus de 20ans à plus de 62 détenus, 25 prisonniers déjà détenus avant les accords d’Oslo et 543 prisonniers purgent des sentences de prison à vie.
En ce qui concerne le nombre de martyrs parmi les détenus, le rapport a révélé que 226 détenus ont été tués dans les prisons israéliennes depuis 1967, dont 73 sous la torture, 71 suite à des négligences médicales et 7 autres tués par des tirs directs de soldats et de gardiens, 75 détenus ont été tués à la suite d’un ‘’meurtre prémédité’’.
Les autorités israéliennes détiennent les dépouilles de 7 prisonniers, dont la plus ancienne est celle d’Anis Dawla, décédé à la prison d’Ashkelon en 1980.
Face aux nombreuses violations des droits des prisonniers impunies et à l’arbitraire de leur emprisonnement, 1300 prisonniers palestiniens ont mené une grève de la faim le 17 avril 2017, pendant plus d’un mois une pratique courante dans les prisons israéliennes. Un tel mouvement était néanmoins inédit depuis 2013. Suite à un accord visant l’amélioration des conditions de vie des détenus, ceux-ci ont mis fin à leur grève au bout de 42 jours. En 2015 et 2016, Mohammed Allan et Mohammad Al-Qiq avaient passé respectivement 62 et 94 jours en refusant de se nourrir.
Dakar, le 16 Avril 2021